Le soir du 9 juin, j’étais au Bataclan, attendant que Vince Staples termine les morceaux de ses trois derniers albums pour passer à ceux qui m’intéressaient. Sans réseau, comme dans toutes les salles parisiennes, j’étais entré presque certain de voir le FN en tête des européennes. Quand je suis sorti, on n’avait plus de gouvernement. Dans le métro, j’ai relancé Norf Norf deux ou trois fois.