Nous sommes en 2025 et je suis un fossile. Je ne sais pas utiliser TikTok ou Snapchat et mes vidéos sont zoomées comme celles du groupe WhatsApp Famille pour le départ du Vendée Globe. Pourtant ça commence à faire un moment que j’ai internet (j’étais au collège, signe des temps…..) et comme chacun d’entre nous, j’y ai laissé pas mal de traces. J’y ai surtout laissé pas mal de signes sur des WordPress dont, de façon inévitable, on a fini par arrêter de payer l’adresse. Je ne m’étais jamais vraiment posée la question de garder les articles en documents, du moins ceux des contributeurs de sites que j’ai monté ou auxquels j’ai participé. Il est probable qu’à titre individuel, nous ayons tous nos propres archives, mais la grande majorité des productions disparaîssent aux yeux du reste du monde avec le site. Il y a quelques semaines, j’ai voulu aller retrouver un visuel que j’avais utilisé pour un article sur le média duquel Gather m’a extirpé moyennant une somme indécente. Moggopoly, ce n’était pas non plus un blog personnel, dans le paysage de l’époque c’était un site reconnu et cela remonte à même pas 5 ans . Je n’avais pas pensé à l’éventualité que celui-ci n’existe tout simplement plus. Tous mes articles n’ont donc plus aucune autre existence que sur mon drive, idem pour les cartes réalisées, les playlists ou autres bilans et interviews, tout a disparu. Tous les réseaux sociaux restent actifs, les podcasts et autres événements sont toujours nourris, mais le site a disparu. À l’image de films, d’albums, de discographies entières voire d’émissions radio, rien n’est vraiment à nous, tout est à internet. De cette prédisposition et de part la précarité des fondations du modèle de blogging, les contenus et les personnes sont soumis au bon vouloir des dynamiques économiques et de consommation d’internet.
Je ne suis pas journaliste, je n’ai jamais touché d’argent pour tous ces signes et on pourrait peut-être se dire que c’est cette précarité du statut de bénévole qui ne protège pas mon contenu de s’évaporer. Ou encore le fait qu’aucune de ces publications ne soit reconnue comme un organe de presse. Mais le fait est que personne d’autre que les propriétaires de site n’ont la main sur votre contenu et cela vaut pour nous comme pour les « vrais » sites de musique en ligne. Cela vaut pour moi à mon humble échelle, mais le fait que cela vaille aussi pour des gens dont c’est le métier, pour des plateformes qui existent uniquement grâce à leur travail et que ce phénomène de mainmise sur la création s’intensifie, devrait nous interpeller.
Peut-être que vous n’avez pas suivi ce qu’il s’est passé cette année dans le monde de la presse musicale en ligne, mais il s’est passé pas mal de choses qui en disent long sur l’état de la culture. Et je vous le donne dans le mille, le problème est encore et toujours : le capitalisme. Déjà en fin d’année 2023, Epic Games revendait ses parts dans Bandcamp à Songstradr, une plateforme dont l’ambition est écrite telle quelle : « We’re connecting the industry to provide better music solutions ». Bandcamp est un service de streaming qui offre une rémunération attractive dans le paysage actuel et propose également des sélections quotidiennes ainsi que des podcasts et autres sujets de fond. Je vous la fais courte : Songstradr a racheté Bandcamp, effectué des licenciements massifs et malgré quelques longs formats de grande qualité et des contributeurs talentueux, la plateforme est aujourd’hui bien amochée. Toujours aussi compliquée à naviguer et rendant toujours la recherche épique mais toute la partie accessible de curation, de mise en avant d’artistes émergents est au point mort, alimentée certes mais d’une pauvreté évidente face à sa version antérieure.
Le constat de Songstrad était le suivant : « fragmentation, poor data, and complex rights hold back the music industry and access to it ». Alors peut-être que les causes sont là ou peut-être aussi que l’offre est arrivée à saturation, que rien d’autre que la capacité humaine à consommer des nouvelles musiques et artistes ne permet pas à l’industrie musicale de… de faire quoi au juste ? De mieux rémunérer les artistes sur les streams certes, mais pour le reste, vu le prix entre autres des concerts, je crois que l’industrie va plutôt bien. Parce que certes ce ne sont pas les bonnes personnes, mais il y en a quand même un certain nombre qui s’en mettent plein les poches à la fin.
Du côté des mastodontes, cette année a été celle de l’annonce de l’intégration de Pitchfork au magazine GQ. La critique musicale ferait donc partie d’un lifestyle que vous pouvez scroller entre deux guides pour bien repasser vos chemises messieurs (un angle de traitement qu’on retrouve déjà chez Mixmag en Octobre 2023 avec un article consacré à l’exposition sur les 40 ans de la publication au Amsterdam Dance Event en collaboration avec Armani). Là aussi, une annonce accompagnée de celle du départ forcé de nombreux éditeurs, dont certains étaient pourtant là quasiment depuis l’époque où Pitchfork n’était qu’un blog de Chicago. En 2017, Chris Kaskie, CEO de longue date avait déjà choisi de quitter le bateau, insatisfait du rapport de force installé entre Condé Nast et Pitchfork et son rôle dans cette nouvelle dynamique. Le fondateur, Ryan Schreiber, avait fait de même quelques années plus tard. Ne soyons pas naïfs, évidemment que le site né à la fin des années 90 n’aurait pas pu survivre à l’avènement de Youtube, Tiktok, les plateformes de stream et leur nouveau rôle de curateurs sans des changements d’envergure lors de toutes ces étapes. Ces changements, le site en avait déjà effectué plus d’un avec brio, demeurant non plus seulement le taste maker des années 2000 mais servant de sceau de validation à encore de nombreux artistes lors de leur premier album. Le site a toujours cherché la stabilité à long terme, déjà un challenge immense pour un site internet, plutôt que le profit à tout prix. Sans nier la dimension mercantile grandissante de ce qui est largement devenue une marque (notamment avec la multiplication de ses éditions de festival à travers le monde), on a toujours pu se rendre sur cette page d’accueil et accéder à une base de critique riche et travaillée, professionnelle. Même si aujourd’hui les premiers lecteurs de Pitchfork entrent dans leur quarantaine, ils restent fidèles à la publication (aussi par absence cruciale d’une diversité d’offre) , en plus d’un public jeune pour qui elle est aussi une référence (là aussi peut-être par contrainte). Mais voilà, rien n’est jamais assez prolifique, c’est le propre de l’époque.
Alors Condé Nast a voulu fusionner, optimiser, revitaliser et autres notions abstraites qui signifient toutes la même chose : faire pareil ou plus avec moins et sutout moins de coûts salariaux. Une tentative d’installation de paywall a vite été abandonnée face au tollé numérique mais l’idéologie est bien claire.
Hier Pitchfork annonçait à la surprise générale la parution de son premier exemplaire format papier. Une annonce faite par un certain Mano Sundaresan, éditeur en chef de No Bells ayant officiellement rejoint l’équipe Pitchfork en juillet dernier. Une annonce que sauront sans doute apprécier les effectifs remerciés durant cet été en ce qu’elle révèle selon lui « the start of a new era for Pitchfork, one defined by big music stories that have gone untold and a return to our roots in passionate music journalism. » et tacle l’absence d’initiative d’avoir envoyé un vrai journaliste en Suède à la rencontre de Bladee durant toutes ces années. Si ce numéro ouvre effectivement des perspectives joyeuses pour Pitchfork, il semble aussi acter une certaine scission dans la vision de l’histoire du site. « Pas nécessaire l’insulte à la fin » aurait dit un grand homme.
Au bout de la longue désescalade, certains survivent grâce à un système de souscriptions comme l’excellent The Quietus ou encore The Wire. C’était la stratégie déployée également par XLR8, un des médias historique des musiques électroniques qui a mis la clef sous la porte en décembre dernier, dans l’indifférence générale. Après des années de rachats, licenciements massifs et réorganisations, l’agonie fut longue. Quelque temps plus tôt c’était FACT Mag qui s’avouait vaincu après une tentative de passage en presse papier bi-annuelle. En France, TRAX avait aussi tenté cette approche papier, avant qu’une fin précipitée n’empêche carrément la sortie physique de leur dernier numéro et l’arrêt des opérations en 2023.
Du côté de Resident Advisor, l’équivalent pour les musiques électroniques de ce que Pitchfork est à l’indie, on n’en finit plus de tenter de comprendre ce que veut le peu de lecteurs qui reste. Le site a déjà expérimenté à outrance les partenariats de marque, les publications sponsorisées allant parfois jusqu’à tomber dans le ridicule dans leur affiliation à des structures pro crypto-monnaies. Ils ont savamment développé des mix qui font référence par de très nombreux et très qualitatifs artistes, un onglet agenda tout aussi riche, mais petit à petit ils ont délaissé le format écrit, succombant pendant un temps à la stratégie globale du “pivot to video”. En avril cependant, Gabriel Szatan et Rachel Grace Almeida ont rejoint le navire pour tenter d’instaurer un nouveau cap à une plateforme qui semblait vouée à devenir un espace publicitaire. Deux poids lourds passés respectivement par Boiler Room et Tidal entre autres publications journalistiques prestigieuses et Crack Magazine, NTS, i-D mais aussi plus étonnement et très habilement BoF (site référence de l’industrie de la mode, un écho supplémentaire à l’enjeu de la musique comme lifestyle). Depuis, les choses semblent retrouver un cap clair comme dirait l’autre. La section reviews est de nouveau alimentée régulièrement, ainsi que quelques long format de fond. De l’aveu de certains journalistes affectés par ces changements d’époque, “penser que quelqu’un va découvrir quelque chose sur un site, c’est déjà être obsolète.”

(crédit visuel : @arthurphl)
C’est assez facile de comprendre les causes de cette déchéance comme on les a évoquées plus haut. C’est assez vain de s’en plaindre ou regretter cette époque. Il y a le fond et il y a la forme, la poule et l’oeuf. Tous ces changements n’auraient pas lieu d’exister sans un tournant dans les modes de consommation des « ressources culturelles » dans leur support principal. Cet article vous parle de sites que la majorité des gens ne côtoient pas, les gens qui n’ont pas un intérêt particulier pour la musique ou qui sont simplement jeunes et ne consomment juste plus de sites internet mais des applications. De l’interdiction extrêmement éphémère de TikTok on peut retenir une chose : la panique de ses utilisateurs. Mi Janvier le toujours très juste Joshua Minsoo Kim a tweeté ceci :
Un constat déjà ahurissant dans le fond : cette consommation implique un formatage de la façon dont on peut critiquer de la musique sur un temps maximal de consommation réduit (la durée idéale d’une video Tiktok serait de 30 secondes). Elle implique aussi de remettre aux algorithmes l’intégralité de la tâche de curation. Le lendemain il conclut ceci :
Moi aussi j’ai des apps les jeunes, mais ce n’est certainement pas sur elles que j’espère trouver des journalistes, des contenus de fond, des reportages, long formats ou explorations de scènes. Ce n’est certainement pas avec elles que je pourrais écrire ce pavé ou les autres. Peut-être que vous lisez cet article sur un ordinateur ou dans votre navigateur sur téléphone, auquel cas je suis obligée de vous souhaiter la bienvenue à mes côtés dans le club “des viocs”. Mais la vérité c’est celle d’un usage quasi unique des apps comme médium de consommation de la musique et de sa découverte. Une application doit avoir une utilité, elle est là pour faire une tâche, avoir une plus value d’usage, tout l’inverse de la critique. Les applications rentabilisent le temps, la hantise d’un journalisme qualitatif.
Et avec cette nouvelle donne vient finalement la question de l’obsolescence des journalistes eux-mêmes. Comme pour le cinéma ou le sport, mieux vaut une tête connue qu’un spécialiste du sujet inconnu, pour le dire simplement un influenceur plutôt qu’un journaliste. Qui a envie de lire 15000 signes sur une app plutôt qu’un petit top concis sur fond musical après tout ? Un traitement de l’information et de l’actualité musicale qui suit la consommation en playlists plutôt qu’en albums d’ailleurs. Autre parallèle ou conséquence direct de cet usage monogamique des apps, les DJ sont devenus des influenceurs ou l’inverse. Que ce soit au second degré comme Bambounou ou dans le cliché comme Peggy Gou, votre musique aura plus de chance de durer si elle s’accompagne d’une présence en ligne nourrie. Finalement ce n’est rien de plus qu’une dynamique plus vaste dans les sociétés actuelles : le déclin des institutions. Dans une époque où une trend TikTok ou à l’époque un lobbying un peu intense sur Twitter peuvent vous ouvrir les portes d’un label, pourquoi se reposer sur la reconnaissance critique en amont. Les journalistes n’ont plus l’utilité de vous donner de la visibilité, les influenceurs oui, et si vous êtes vous-même influenceur, en un clignement d’oeil vous pouvez être artiste. Resident Advisor ne fera sans doute pas exploser vos streams, en revanche un reels bien pensé ou une choré bien placée sur le son…. Qui des apps, des acteurs économiques de l’industrie ou du public a tué le journalisme musical en premier je ne sais pas, mais n’aurait-on pas la critique qu’on mérite ?
Un retour en grâce fait cependant office de faible lueur d’espoir ou de dernier objet du déni de la fin proche, c’est celui des newsletters. Avec l’ascension de Substack celles-ci se multiplient, souvent avec une partie de contenu accessible comme les listes/recommandations ou mini reviews et une partie payante généralement dédiée à une interview ou un article d’opinion. C’est la version 2.0 du blogging, une qui se doit d’inclure un axe mercantile qui s’avère toujours aussi précaire et reposant sur le travail gratuit (pour les newsletters gratuites).
En parallèle de la question de ce que veut le public, il y a la question de ce que voudraient les artistes. De plus en plus enclin à dénoncer les conditions draconiennes de rémunération des plus grosses plateformes de streaming, ils sont pourtant plus frileux lorsqu’il s’agit de choisir éventuellement un modèle de répartition plus collaboratif. En tous cas on peut le dire des musiques électroniques en s’arrêtant sur une initiative précise. Vous n’avez sans doute jamais entendu parlé de Aslice, principalement parce que vous n’êtes sans doute pas DJ, mais aussi par la très courte durée de vie de l’initiative. L’économie des DJ est différente de celle des autres musiciens. Les DJ jouent des titres de producteurs mais si les DJ sont payés, les producteurs ne reçoivent rien sur leurs sons joués en set lors des lives. On pourrait voir ça comme la fameuse “visibilité” et les répercussions hypothétiquement financières qui découleraient de cette “publicité” gratuite. Seulement depuis que chacun d’entre nous a une moyenne de 3 amis DJ, on peut dire que les DJ, de part leur quantité et la récurrence de leurs parutions, sont un vrai service de stream. C’est de ce constat assez simple qu’est partie l’initiative du DJ et producteur DVS1, un homme respecté dans la communauté et reconnu même au-delà de ces cercles.
Le principe est simple, renseigner sur Aslice (littéralement a slice pour une part du gâteau) les crédits des morceaux joués et reverser 5% du cachet du set entre les artistes utilisés. Un système de redistribution autofinancé qui ne dépend d’aucune autre force que le bon vouloir des DJs à s’inscrire et faire cet effort de ruissellement. Avec les cachets exponentiels de certains gros DJs, ça aurait clairement pu être une révolution pour un bon nombre de producteurs. Seulement le bon vouloir n’est pas une variable sûre et lors de l’annonce de l’arrêt de la plateforme 2 ans plus tard, seulement 4096 artistes s’étaient inscrits et une très faible minorité de ces fameux gros artistes censés booster le système et le rendre viable (à l’exception du notable Richie Hawtin). Cet échec il l’avait d’ailleurs commenté en disant ne jamais avoir autant été déçu par ses collègues et amis qui façonnent le monde de l’électronique. Dernier fait notable ressorti de cette expérimentation : pour 30% des artistes rémunérés par la plateforme, c’était la première fois qu’ils touchaient de l’argent de leur musique. Quelques campagnes virales à base de #respectthecreators feront l’affaire à la place.
Du côté de James Blake, l’idée serait de faire payer par les fans le salaire de l’artiste. Concrètement l’utilisateur choisi de s’abonner à l’artiste de son choix moyennant quelques euros par mois pour accéder à un accès illimité à du contenu exclusif. Selon quelques exemples d‘internautes, deux abonnements vous amèneraient à un tarif de 60€ par an. Une initiative que nous saurons tous apprécier dans une époque où la bouteille d’huile d’olive coûte 10€.
Alors au final, il semblerait que nous nous trouvions dans une impasse de tous les côtés, ou du moins que les marges de manœuvre soient fines entre la rentabilité nécessaire au maintien de la qualité, l’accès au plus grand nombre et une garantie de sécurité des contenus pour les artistes comme pour les contributeurs aux sites. Nous sommes sans doute voué(e)s à ne voir, ne consommer et n’être propriétaires des choses que temporairement. Rien de nouveau sous le soleil en fait, c’est juste plus rapide que d’habitude et on se sent petit et impotent face à la cadence des évènements.
Alors bien sur, ça m’arrache un petit sourire nostalgique d’arriver sur une URL qui contenait des articles dont j’étais fière et de réaliser que plus personne (la seule personne qui aurait pu aller rechercher un de mes articles étant ma mère mais sur le principe) ne verra mon petit pullitzer à moi. Mais l’expression qui me vient à l’esprit est celle d’une goutte d’eau dans un océan tellement l’internet s’accélère chaque jour et jamais aucun humain ne pourrait de toute façon tenir cette cadence d’archivage.
Vous connaissez peut-être The Internet Archive, un site dont l’ambition est explicitée par son intitulé limpide : une archive d’internet. Derrière cette plateforme bénévole, des gens œuvrent depuis 1996 à répertorier et sauvegarder un grand nombre d’articles, recherches mais aussi des sites personnels, des émissions, des pistes audios. Aujourd’hui il contient plus de 835 milliards de pages web. 835 milliards. Pour 30 ans d’internet et ce n’est qu’une goutte d’eau. Comment réussir à tout conserver ? Comment le faire sans exproprier des auteurs qui ne paient pas l’hébergement et les structures économiques des sites auxquels ils participent ? Et puis une question peut-être plus importante devrait nous occuper avant tout : tout garder, mais au final, pourquoi faire ?
En dépit de ceux qui seront expropriés ou oubliés, l’archivage dans une période où les vérités n’ont plus de valeur d’autorité, où l’histoire se réécrit à la vitesse d’un tweet, est politique et surtout il est collectif et non individuel. Le fait est que dans la question d’archiver les auteurs, on archive les cultures. A l’image de la réécriture en cours sur le mouvement brutaliste en architecture, toutes ces productions sont des remparts à la déformation de l’histoire. L’histoire ne doit pas être écrite uniquement par les « vainqueurs ». Les productions individuelles sont des versions alternatives d’une interprétation immédiate soumise à l’influence d’une broligarchie, de dictateurs (ou « autocrates » comme on le dit poliment) nécessaires lorsqu’un jour, peut-être, on retrouvera la raison et des valeurs autres que le volonté d’assoir son pouvoir en s’écrasant les uns les autres pour une poignée de dollars.
Par Lucille.
(crédit visuel bannière : @arthurphl)